sur l'assurance de l'île Blanche



Trad.

Sur l’assurance de l’Île Blanche,
Trois jours trois nuits j’étais mouillé.
Et quand ça vint sur les onze heures,
Sur les onze heures du midi,
J’ai dit: Amis, faut lever l’ancre,
Et aussi bien appareiller.

Et quand nous sommes arrivés au large
J’ai aperçu au devant de nous,
J’ai aperçu un gros navire
Qui porte pavillon flamand.
Nous savons pas s’il est en guerre
Ou si c’t’un bâtiment marchand

Le capitaine de ce gros navire
S’a t-écrié d’un air guerrier :
Amène, amène, aussi amène
Ta chaloupe en dehors
Que je visite dans ton navire
Et que j’te donne ton passeport.

Le capitaine de ce p’tit navire
S’a t-écrié d’un air guerrier,
Il lui a dit : Viens-y toi-même
Si tu veux nous visiter.
Là tu voiras dans mon navire
Ce qu’il y a de préparé.

La première décharge qu’on leur donne,
Ce fut soixante coups de canon.
On n’y voyait que feu, que flamme
Prendre du derrière jusqu’en avant.
Tous ces boulets  et ces gornades
Nous les ont fait couler à fond.
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A song from Quebec,

A small ship leaves the shelter of the White Isle.

She is confronted by a larger, Flemish ship, who's captain demands that they send a boat for him to come and check them out.

The captain of the small ship refuses and fires at the large ship till it sinks.